Laurent a parlé ici du fait que la sensibilisation centrale permettait de classifier le patient, ce qui pouvait éventuellement améliorer les résultats. Même s’il n’y a pas de preuves directes sur la sensibilisation elle-même, l’étude de Schafer et coll a pu mettre en évidence l’intérêt d’un traitement selon classification pour les douleurs neuropathiques.

Finalement, l’approche actuelle de Laurent sur la sensibilisation centrale va tout de même être similaire à ce qu’il ferait pour d’autres mécanismes, c’est-à-dire, donner du sens, désensibiliser l’alarmer (par la parole ou par le toucher) et donner de nouvelles options au patient. Nous discutons du fait, que sans changer radicalement ce qu’on fait, comprendre qu’il s’agit de sensibilisation centrale permet de changer pourquoi nous le faisons. Par exemple, cela va nous orienté  vers le fait de faire en sorte d’autonomiser le plus possible le patient, surtout si ses stratégies de coping sont plutôt mauvaises.

Aujourd’hui, nous allons parler des autres mécanismes qui peuvent être impliqués dans la douleur persistante en plus de la sensibilisation centrale.

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