J’ai voulu traduire ce podcast qui change des précédents (puisqu’il reste très théorique, et centré sur la formation des professionnels de santé) car je crois qu’il touche à un rôle que nous avons et que nous sous estimons certainement: la promotion de l’activité physique! 
Les intervenants (entre autres, Dolan Edward, Sarah Hanson, Anthony Davis, Ann Gates) sont nombreux, variés et surtout tous impliqués dans la formation initiale des professionnels de santé.

Vu la nature particulière de ce résumé, je n’utiliserai pas les pictogrammes habituels qui ont peu d’intérêt ici.

 

Je vous propose un petit condensé de ce qui se dit dans le podcast, pour :

  • Vous aider à choisir si vous voulez l’écouter ou non, pour les anglophones.
  • En tirer l’essentiel, pour les anglophobes.

Le paradoxe de l'activité physique

La sédentarité est de plus en plus répandue au Royaume-Unis (20 million d’anglais sont estimés sédentaires) .

Un style de vie sédentaire est associé a une moins bonne santé cardiovasculaire quelque soit la quantité d’activités physiques pratiquée par ailleurs: il est donc important que les professionnels de santé soient performants pour aider les patients à commencer, maintenir ou reprendre l’activité physique.

 

La faculté de médecine UIA met l’accent (en terme de recherche) sur la prévention, le sport et dans le vieillissement en bonne santé. Ils ont bien compris qu’il fallait travailler à l’intégration du sport et de l’activité physique dans la vie quotidienne et que maintenant qu’on avait des données probantes, il fallait essayé de transformer la théorie en pratique.

Par exemple, on a eu la publication d’un très bon article sur la marche en groupe: il est capital que les étudiants en santé soient capable d’informer leurs patients de ses bénéfices ET de leur proposer des activités similaires, sinon à quoi bon?

Une infirmière va rencontrer un demi million de patients dans sa une vie professionnelle: elle a un énorme impact sur son environnement de soin dans la durée. Cet impact peut être mis au service de a promotion de l’activité physique entre autre.

 

Effectivement la promotion de la marche et du sport par les paramédicaux et physiothérapeutes qui voient régulièrement les patients sur un période donnée peut renforcer les conseils, moins fréquents, du médecin. C’est d’autant plus crucial qu’on connait les bénéfices de l’activité physique en prévention primaire, comme traitement et en prévention secondaire, dans la pathologie chronique comme en pré et post opératoire.

Les conseils de vie et la promotion de l’activité physique doivent être un moment clé du parcours patients, quel que soit le patient: plus tôt dans le podcast, un intervenant disaient que chaque contact avec les patients doit compter (évidemment, il faut tenir compte du contexte, mais il est important ne pas gâcher d’occasions)

A l’université de Plymouth, une grande importance est donnée au sport et à l’activité physique pendant la scolarité.
L’exercice est un outil de prévention et aussi de traitement: le niveau d’activité des patients doit être une part normale de l’anamnèse comme l’évaluation de leur consommation de tabac ou d’alcool.
Là bas, l’activité physique est très présente dans le curriculum, qui lui est vraiment intégrée dans l’environnement social :

les étudiants physiothérapeutes propose du « Green sport » (dans les espaces verts de la ville), du « Blue sport » dans les équipements aquatiques, organisent du sport pour les SDF dans les quartiers les plus défavorisés, le tout en en association avec les pouvoirs publics locaux et avec les autres professionnels de santés de la faculté.

Les participants arrivent au consensus que l’activité Physique doit devenir une pierre angulaire du système de santé et de la formation des professionnels de santés.

Et vous, comment vous y prenez vous pour prendre votre part dans la promotion de l’activité physique au cabinet ou à l’hôpital? 

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